Analyses et études 2014

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Couverture Etudes et Analyse " Tunisie Ehypte: après le printemps arabe la désillusion islamiste; Couverture Etudes et Analyse " Vers un Tribunal International de l'Environnement: la criminologie écologique vue du sud"; Couverture Etudes et Analyse " L'économie sociale comme antidote à la criminalité organisée";

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Il y a maintenant trois ans de cela, un vent de liberté soufflait sur le Maghreb et le Moyen-Orient. C’était du moins la perception que se faisait le monde occidental des différents soulèvements et protestations massives qui, à partir de décembre 2010, ont eu lieu dans le monde arabe. Le 17 décembre 2010, la population tunisienne entame un mouvement massif de protestation contre le président Ben Ali qui conduira à sa chute en moins d’un mois après pratiquement un quart de siècle de règne. Dans les semaines qui suivent, les populations d’autres pays arabes suivront le mouvement avec des fortunes diverses. En Égypte, en Libye et au Yémen, Mouammar Kadhafi (41 ans de règne), Hosni Moubarak (29 ans de règne) et Ali Abdallah Saleh (33 ans de règne), doivent partir ou sont chassés. Dans d’autres pays, ce sont les gouvernements qui chutent ou doivent procéder à des réformes.

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Le réchauffement climatique est incontestable et les changements qu’il engendre sont sans précédent. L’élévation de la température globale a des conséquences sur la planète entière, bien au-delà de ce que la communauté scientifique prévoyait. Selon les spécialistes, les changements climatiques constitueront les problèmes majeurs de l’humanité. Leurs conséquences directes et souvent irréversibles aggraveront d’autres problèmes vitaux déjà présents dans de nombreuses parties du monde. La relation de cause à effet entre action humaine et ces dérèglements climatiques n’est plus à prouver. Face à la complexité du problème, des penseurs des différentes parties du monde se sont regroupés pour proposer la création d’un tribunal international ou l’élargissement des compétences d’une instance judiciaire internationale existante, afin de pouvoir juger et condamner ceux qui commettent des crimes contre la nature et contre les personnes qui y habitent. Vœu pieux ou projet réaliste ? Nous proposons quelques pistes de réflexion dans cet article.

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Ce n’est pas la crise pour tout le monde. Le 26 septembre 2013, le rapport final de la « commission spéciale sur la criminalité organisée, la corruption et le blanchiment de capitaux » traçait les contours de ce phénomène au sein de l’Union européenne. On peut ainsi y apprendre que le nombre d’organisations criminelles internationales actives au sein de l’Union est d’environ 3.600 et que la criminalité organisée brasse des centaines de milliards d’euros par an. Les organisations criminelles ne se contentent pas de fournir des biens et services illicites mais s’insèrent également dans les circuits de distribution de biens et services licites, notamment via la contrefaçon. Il faut dire que l’Union européenne représente un terrain particulièrement propice aux organisations criminelles. Très entreprenantes, elles ont profité de l’ouverture des frontières et du vaste marché unique ainsi créé pour l’investir et se transformer ainsi en multinationales des crimes et trafics en tous genres. Consciente du danger, l’Union européenne et les Etats-membres ont déjà pris plusieurs initiatives pour combattre le phénomène, l’instauration d’un parquet européen par exemple, mais cette lutte passe encore le plus souvent par les législations nationales et manque singulièrement d’harmonisation.

Couverture Etudes et Analyse " Coupe du Monde 2014: l'envers du décor; Couverture Etudes et Analyse " Coupe du Monde 2014: l'envers du décor; Couverture Etudes et Analyse " Elections 2014;

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Hasard du calendrier : à la fin du mois de février, deux rapports provenant de deux sources différentes ont épinglé les manquements des autorités belges dans la lutte contre les discriminations raciales. Le premier provient du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (Comité CERD), un instrument du dispositif de respect des droits de l’homme des Nations Unies. Le second est un rapport provenant de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (Ecri), une instance de surveillance mise en place par le Conseil de l’Europe. Pour appuyer les constats de ces deux rapports, que nous développons ci-dessous, le Centre interfédéral de l’égalité des chances publiait à la même période son premier état des lieux de la discrimination dans le logement en Belgique. Le même travail avait déjà été réalisé, en 2012, pour le marché de l’emploi. Avec à chaque fois le même constat : dans ces domaines qui concernent le quotidien de chaque citoyen, les discriminations raciales persistent et peuvent se matérialiser sous plusieurs formes.

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Le 12 juin prochain, le Brésil vibrera sous les chants des supporters, des victoires et des espoirs déçus. Le lancement de la Coupe du Monde de football 2014 sera donné. Pendant un mois, douze villes du sud au nord du Brésil accueilleront les différents matchs et les dizaines de milliers de spectateurs. Sport très populaire dans ce pays d’Amérique latine, le football rassemble les générations et embrasse les différentes classes sociales. Les Brésiliens sont fiers d’accueillir une compétition qu’ils n’ont plus remportée depuis 2002. Pourtant, en juin 2013, des milliers de personnes descendent dans les rues. L’élément déclencheur ? La hausse de 7% du ticket de transport en commun dans les grandes villes du pays. Ces manifestations ont coïncidé avec la cérémonie d’ouverture de la Coupe des Fédérations, première d’une série d’événements, précédant la Coupe du Monde 2014 et les Jeux Olympiques 2016, organisés par le Brésil. Une coïncidence ? Les manifestants se sont servis de cette compétition internationale comme vitrine médiatique afin de faire connaître le malaise social qui règne à l’intérieur du pays dû à l’organisation du Mondial 2014. Les Brésiliens ont en effet le sentiment que leur pays n’a pas suffisamment d’argent pour le dépenser aussi mal.

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Le 25 mai, les Belges et les Européens résidant en Belgique iront voter pour élire de nouveaux représentants à différents niveaux de pouvoir : fédéral, régional et européen. Côté francophone, la campagne électorale s’est focalisée, dans un premier temps, sur les réformes socio-économiques à mener et plus particulièrement sur les réformes fiscales. Avant de dériver sur des considérations strictement politiciennes (Qui veut gouverner ou non avec les nationalistes flamands de la N-VA ? Quelles sont les alliances envisagées ? Etc.). Finalement, il a très peu été question du contenu des programmes des différents partis.

Couverture Etudes et Analyse " Les pays des Balkans à la recherche d'une alternative; Couverture Etudes et Analyse " Un droit de pétition à revaloriser; Couverture Etudes et Analyse " Fonds vautours: l'Argentine punie pour insoumission?;

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Vingt-cinq ans après la fin de l’ère communiste, nombre d’habitants des Balkans ont perdu toute illusion par rapport à la liberté et surtout par rapport à la prospérité qui leur étaient promises. Face à des gouvernements qui pensent plus à assurer les privilèges et la fortune d’une petite élite qu’à l’intérêt général, des groupements se constituent pour réfléchir à une alternative au capitalisme sauvage qui leur a été imposé.

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Utilisé depuis le Moyen-Âge et inscrit dans notre Constitution depuis ses débuts, le droit de pétition tombe peu-à-peu en désuétude. Pas les pétitions qui circulent via les mails ou réseaux sociaux, en pleine explosion, mais bien celles adressées directement aux élus via les canaux officiels prévus pour cela. Revaloriser et moderniser cette manière simple pour un citoyen d’émettre un avis, et ainsi participer au débat démocratique en faisant entendre directement sa voix, ne serait pourtant pas inutile dans un contexte sociopolitique marqué par une crise grandissante de la démocratie représentative telle que nous la connaissons.

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L’Argentine en faillite, incapable de payer ses créanciers ? La réalité est plus nuancée que ce raccourci sensationnaliste. Ce qui est certain, par contre, c’est qu’elle est la proie de ce qu’on appelle les fonds vautours. Ce qui compromet ses finances et donc la voie de développement qu’elle a choisi ces dernières années en tournant le dos au FMI et à ses exigences socio-économiques. Est-ce un hasard ?

Couverture Etudes et Analyse " La théorie du genre et l'éducation neutre; Couverture Etudes et Analyse " La victoire des eurosceptiques; Couverture Etudes et Analyse " La politique migratoire en Argentine;

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Il n’est plus aussi rare qu’avant de voir de petits garçons jouer à la poupée et de petites filles se déguiser en pompiers dans des catalogues de jouets pour enfants. En Grande-Bretagne, le magasin Harrods a même mis en place un rayon neutre de jouets où ces derniers ne sont plus classés en fonction du sexe de l’enfant mais bien par thèmes. Alors, effet de mode et coups de marketing ou profonde volonté de changement dans notre société ? Il semble que la seconde option soit davantage de mise au cours de ces dernières années.

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Sans surprise, les dernières élections européennes ont confirmé ce que tout le monde pressentait : l’Union européenne ne fait plus rêver ses citoyens. Elle est même devenue un rebutoir pour une partie croissante d’entre eux. Ces eurosceptiques appartiennent à des courants politiques différents, parfois opposés, mais ils portent des messages que les décideurs européens doivent absolument écouter sous peine de voir le fossé entre les institutions et les citoyens s’approfondir de manière irrémédiable.

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Depuis 2003, l’Argentine a choisi d’assumer son statut de pays de migration, principalement sud-américaine actuellement, en adoptant un arsenal législatif centré sur le respect du droit de migrer, en particulier, et des droits de l’homme en général. Dans une période marquée par la crise économique mondiale, généralement plus propice aux attitudes de repli sur soi et de volonté de fermer les frontières, cette attitude dénote. Pourtant, en plus de correspondre à l’histoire d’un pays qui s’est développé grâce à l’immigration, cette politique semble à long terme être plus réaliste que le refus des migrations appelées à s’amplifier. L’Argentine pourrait-elle nous servir d’inspiration ?

Couverture Etudes et Analyse " Réinstallation des réfugiés; Couverture Etudes et Analyse " Le conflit en Ukraine; Couverture Etudes et Analyse " Extrême-droite sans frontières;

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Depuis le 4 décembre, vingt-deux réfugiés syriens sont arrivés en Belgique en provenance d’Ankara et d’Istanbul en Turquie. Il s’agit du premier contingent des septante-cinq Syriens que la Belgique s’est engagée à accueillir dans le cadre de la réinstallation. Vingt-cinq Congolais doivent également bénéficier de ce programme. Ils arriveront en petits groupes, une fois qu’ils disposeront des documents nécessaires à leur arrivée sur notre sol. En 2015, ils seront 300 à être réinstallés en Belgique, 225 Syriens et Irakiens et 75 Congolais. Pourrait-on se mettre à rêver d’une politique migratoire moins stricte à l’avenir ? Rien de moins sûr, cette position belge n’est clairement pas uniquement dictée par une vision humanitaire de l’accueil.

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Il y a plus d’un an maintenant, l’ex-gouvernement ukrainien tournait le dos à l’accord de partenariat de l’Union européenne pour accepter l’aide financière de la Russie, plus conséquente et surtout urgemment nécessaire pour maintenir à flot un pays en train de couler économiquement. C’était le début de l’Euro-Maïdan. Cette protestation tourna vite à l’affrontement entre le régime et ses opposants. La suite est connue : destitution du président Lanoukovitch et début d’une véritable guerre civile entre les forces ukrainiennes et celles des rebelles de l’est du pays, le Donbass, désireux de faire sécession. Comme la Crimée l’a fait avant de demander son rattachement à la Russie. Actuellement, le conflit est toujours en cours et il est difficile de prévoir son évolution à court terme. Ces événements ont souvent été perçus chez nous via le filtre déformant d’une méfiance envers la Russie, ou plutôt envers Vladimir Poutine, son président. Ce conflit ne peut pourtant pas être résumé à un affrontement, caricatural, entre une Ukraine devenue démocrate et une Russie aux visées expansionnistes. Nous allons voir que les racines et les causes de la guerre en cours sont bien plus profondes que cela.

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Il est étrange de s’entendre répéter, au fil des décennies, que nous sommes gouvernés par des politiciens irresponsables qui bradent notre économie, nos valeurs et nos traditions en ouvrant grand les frontières de notre pays et en octroyant des titres de séjour et la nationalité à tout étranger qui le demande. Avec l’avènement de l’ère numérique et des réseaux sociaux, ces commentaires sortent du cadre social restreint des individus, pour être largement publiés et diffusés sur la communauté du web. Ce climat profite à d’autres politiciens qui surfent sur cette lame de fond xénophobe…

Couverture Etudes et Analyse " Narcotrafiquants et Etat mexicain main dans la main; Couverture Etudes et Analyse " Moldavie: jeux sans frontières; Couverture Etudes et Analyse " Moldavie: jeux sans frontières;

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Depuis le mois d’octobre, le Mexique vit la plus grave crise politique et institutionnelle connue depuis plusieurs décennies. Le déclencheur en a été une atrocité. Une de plus dans un pays déjà tristement célèbre pour son niveau de violences. Tout a commencé dans la soirée du 26 au 27 septembre à Iguala lorsque des étudiants de l’école normale d’Ayotzinapa viennent en ville récolter des fonds pour assurer le fonctionnement de leur institution. Les bus à bord desquels ils retournent chez eux sont interceptés par les policiers communaux qui tirent sans sommation. Bilan : six morts et une vingtaine de blessés. Dans les jours qui suivent, 43 étudiants sont portés disparus et 22 policiers sont arrêtés. Ce qui pourrait passer pour un fait divers comme un autre, à l’échelle de ce que connaît le Mexique, depuis le début du siècle, va pourtant donner naissance à une vague d’indignation.

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Le 27 juin 2014, trois pays signaient un traité de coopération avec l’Union européenne : l’Ukraine, la Géorgie et la Moldavie. Le conflit en Ukraine, indirectement déclenché par la signature du pré-accord de Vilnius en novembre 2013, a occulté les conséquences de ce traité sur les deux autres pays et notamment celles sur l’avenir de la Moldavie. Le rattachement de la Crimée à la Russie, la guerre au Dombas, les différentes élections en Ukraine ainsi que les accords de Minsk ont relativement redistribué les cartes dans la région. Même si la situation reste encore confuse, il semble qu’un retour en arrière soit bien improbable et que la situation géopolitique de ces pays soit pour longtemps modifiée. Même si il est un peu tôt pour parler de nouvelle guerre froide, les positions des deux blocs en présence – Union Européenne et Etats-Unis (OTAN) vs Russie – est plus que jamais à l’ordre du jour. Nous allons essayer de décrypter les enjeux pour la Moldavie, pays dont on parle peu dans les médias occidentaux.

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Antioche (Antakya, en turc) est une ville du sud de la Turquie, limitrophe de la Syrie. La cité est notamment connue pour sa tolérance inter-religieuse : s’y côtoient mosquées, églises de différents rites, synagogues et mausolées alaouites. S’y rencontrent Arabes, Turcs, Juifs, Arméniens... De la sorte, Antioche est comme un miroir en Turquie de la mosaïque ethnico-religieuse composant la société syrienne. De par leur situation géographique, ses habitants se trouvent « aux premières loges » pour observer les développements du conflit qui embrase la Syrie depuis près de quatre ans et dont les effets se manifestent toujours plus dramatiquement jusque dans la ville turque. Mais personne n’a tenu compte des cris d’alarme lancés par cette population, une négligence coupable de la « communauté internationale » qui a laissé le champ libre à l’essor du djihadisme international.

Couverture Etudes et Analyse " Elections en Tunisie; Couverture Etudes et Analyse " Les A.P.E., des jeux de dupes?;

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Près de quatre ans après la révolution de jasmin, les tunisiens ont été appelés à se rendre aux urnes à plusieurs reprises. Ainsi, le 26/10, ils votaient pour les législatives visant à désigner la Première Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) de la deuxième République tunisienne et le 23/11 pour les présidentielles, dont le second tour aura lieu le 21/12. Le vainqueur de ces élections sera le premier président élu démocratiquement depuis l’indépendance. Mais le chemin pour arriver à ces différentes élections a été long et sinueux, parfois semé d’embûches en tous genres. Par moment, on a même pu craindre pour la survie du processus démocratique dans le pays.

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L’année 2015 verra l’entrée en vigueur de plusieurs Accords de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne et une vingtaine de pays africains. Ces accords de libre échange fixent les règles du commerce entre les pays de l’Union et ceux d’Afrique les ayant signés. Ils vont donc avoir un impact sur la vie de millions de personnes. Pour les signataires, ils vont favoriser le développement des pays africains. Pourtant, durant les longues années de négociations ayant précédé les signatures, la société civile africaine, mais également les ONG européennes, ont exprimé leurs craintes. Quelles sont-elles ? Ces APE sont-ils bénéfiques ou, au contraire, vont-ils à l’encontre du développement des économies africaines ?